Niort St-Liguaire : 1 – Chauvigny : 1
Mi-temps : 0-0
Arbitre : M. Pineau.
Buts : pour Niort St-Liguaire, Ausanneau c.s.c (86e) ; pour Chauvigny, Currit (80e). Avertissements à Saint-Liguaire, N. Thévenet (79e) ; à Chauvigny, Bordage (30e).
Menés 0-1 à 10 minutes de la fin, les Léodgariens ont quand même su rétablir l’équilibre. Egalisation logique par rapport à la prestation fournie.
Quand à dix minutes de la fin, le Chauvinois Benoît Currit, d’une frappe à ras de terre, trompa Romain Lelaure, coupable d’une faute de main sur le coup, on se dit que Saint-Liguaire allait encore laisser échapper des points précieux. Ce qui aurait été injuste par rapport à la prestation fournie.
Pour recevoir un des ténors de la poule, Denis Lhuillier avait dû se passer des services de Dolbeau, Grégoire et Arnault, tous trois suspendus. Ce qui l’a obligé à modifier quelque peu son dispositif, où l’on se réjouissait de la rentrée de Valentin Paquet.
Longtemps, la partie fut équilibrée. Les Léodgariens faisant plus que jeu égal avec leur adversaire, et se procurant les plus grosses occasions. Après la pause, arrivée sur un score nul et vierge, le rythme allait s’intensifier. Métois (47e, 74e), A. Paquet (62e) et Da Silva (66e) étaient tout près d’ouvrir la marque. Mais à chaque fois, un manque de précision ou bien un Rivière vigilant dans les buts s’y opposeront. Jusqu’à ce coup du sort, dont on crut un instant qu’il allait sceller définitivement les espoirs léodgariens. Il n’en sera rien. Car dans les dix dernières minutes, les joueurs allaient jeter toutes leurs forces dans la bataille. Pour rectifier ce qui aurait été une anomalie par rapport à leur contenu, mais surtout une énorme frustation. Tout allait partir du côté gauche. Bascoul bénéficiait d’un contre favorable, pour lancer A. Paquet.
Ce dernier parvenait acrobatiquement à se remettre le ballon dans la course, pour déborder son défenseur. Avant d’adresser un centre du gauche à ras de terre devant le but. Ausanneau, voulant couper la trajectoire et pressé par Da Silva, trompait malencontreusement son gardien (86e). Saint-Liguaire obtenait une égalisation de justesse, mais amplement méritée.