Chauray : 1 – Saint-Liguaire : 2 (ap)
Mi-temps : 0-1.
Arbitre : M. Grizon assisté
de MM. Verge et Petit.
Buts : pour Chauray, Beauchamp (74e sp) ; pour Saint-Liguaire, Paquet (30e, 120e).
Avertissements : à Chauray, Paris (20e), F. Hinschberger (40e), El Nounou (77e) ; à Saint-Liguaire, Ganry (42e), Morillon (73e).
CHAURAY : Simon – Vuillermoz, El Nounou, Gomis (cap.), F. Hinschberger – Chibah, B. Hinschberger, Paris, Galateau – Babin, Adompai. Entrés en jeu : Dolbeau, Mazeau, Beauchamp. Ent. : B. Hinschberger.
SAINT-LIGUAIRE : Bodin – N. Thévenet, Bascoul, Durand, Morillon, Arnault – NGom – V. Paquet, Ganry, Da Silva – A. Paquet. Entrés en jeu : B. Thévenet, Hut, Cavier. Ent. : D. Lhuillier.
Chauray (DH) – Niort Saint-Liguaire (DH) : 1-2 (ap) Grâce à un doublé de son buteur Alexis Paquet, Saint-Liguaire a créé l’exploit sur le fil hier à Aubusson.
Entre la chaleur et la fatigue accumulée tout au long d’une saison éprouvante, la torpeur s’impose pendant de longues minutes. Mais Alexis Paquet, déjà lui, réveille tout le monde à la demi-heure : sur une longue touche de Bascoul mal dégagée, il frappe sans contrôle des 16 m pour ouvrir le score.
Alexis Paquet au bout du suspense
Chauray accuse le coup. Les frappes de Babin (35e) et Vuillermoz (44e) font illusion. Il en faut cependant bien plus pour perturber une formation de Saint-Liguaire très solide sur ses bases autour de l’ex-Chamois, reconverti en libéro à l’ancienne. Dès la reprise, les Chauraisiens décident donc de hausser le ton. Mais hormis sur coups de pied arrêtés (deux têtes à côté puis au-dessus de Gomis sur deux corners de Paris, 59e et 68e), ils peinent toujours autant à se montrer dangereux.
Ils bénéficient alors d’un petit coup de pouce de l’arbitre, qui siffle un penalty très sévère pour une main peu évidente de Durand, au contre sur un centre de Mazeau (73e). Beauchamp ne fait pas de sentiment et transforme sans trembler pour égaliser (1-1, 74e). Tout est à refaire, mais la dynamique a changé de camp. Chauray fait le siège du but de Saint-Liguaire, qui peine de plus en plus à s’approcher de la cage adverse.
La prolongation devient inévitable. Et se révèle tout aussi fermée que le reste de la rencontre, malgré deux banderilles d’entrée signées Adompai pour Chauray (93e) et B. Thévenet pour Saint-Liguaire (94e). Les tirs au but deviennent donc à leur tour inéluctables. Mais c’était sans compter sur la vista d’Alexis Paquet, qui trompe Simon d’une sublime demi-volée (1-2, 120e). Mieux vaut tard que jamais…
Bastien Hinschberger (entraîneur-joueur de Chauray) : « Quand on n’est pas capable de tuer un match, on reste à la merci d’un but à la Jésus-Christ ! C’est la beauté du sport… C’est dur de faire sept heures de bus pour jouer sur un terrain difficile et perdre à l’arrivée. Après 20 minutes difficile, on a essayé de proposer du jeu. Je suis triste pour nos joueurs, mais je suis heureux pour Saint-Liguaire, qui n’a pas volé cette coupe. On a réalisé une saison incroyable, il nous manque la cerise, mais le gâteau reste très bon. »
Denis Lhuillier (entraîneur de Saint-Liguaire) : « On a commencé le 20 juillet dernier, on est le 10 juin… On finit 5ede DH, avec un 7e tour en Coupe de France et des montées pour les deux réserves, le tout avec un sandwich et un soda ! Cela montre qu’on peut encore faire des résultats sans argent dans le foot. On a été au bout de ce qu’on peut faire. On a souffert physiquement face à la vitesse de Chauray, mais les gars n’ont jamais lâché. Ils ont été costauds mentalement, surtout après ce penalty très sévère. Bravo aux joueurs et à tous ceux qui nous accompagnent. »