Saint-Liguaire : 0
Neuville : 1Saint-Liguaire n’a jamais trouvé la solution pour inquiéter une équipe de Neuville qui a su faire front comme il fallait, avec une défense bien articulée autour de Timothé Piton (ancien chamois) qui, grâce à ses interventions, nous a de temps en temps replongés en arrière, à l’époque de son père Bertrand.
L’Olympique léodgarien a démarré son match au bout de vingt-cinq minutes. Mais le mal était fait. La faute à un penalty peu évident sifflé pour une main de Giraudeau, que seul l’arbitre a vue. Bande Mahamadi se chargeant, de son côté, de battre Blancheton en frappant au milieu des buts (23e). Mais avant cela le gardien niortais avait déjà sauvé deux fois son camp en détournant des frappes de Gangoue qui s’était présenté seul à chaque fois devant lui (9e, 18e).
Il a fallu attendre la trente-troisième minute pour voir une frappe non cadrée de El Nounou, Saint-Liguaire manquant cruellement de vitesse et de justesse technique, même lorsque le métronome du milieu neuvillois Lugier, lui aussi passé par les Chamois Niortais, était sorti pour contestation.
Peu d’occasions de part et d’autre En revenant des vestiaires avec un handicap d’un but, les supporters léodgariens croyaient au réveil des leurs. Mais Neuville ne concédait pas d’occasions, procédait en contre, et mettait encore en danger le dernier rempart Blancheton. Qui devait sortir encore le grand jeu devant les attaquants adverses. Malgré les rentrées d’Adompaï et Hugo Michel, rien ne changeait et la percussion n’était pas au rendez-vous. L’entraîneur Samuel Michel essayait de donner un souffle nouveau à son équipe en opérant un autre changement pour apporter de la vitesse.
Mais rien ne souriait aux Niortais, et Neuville pouvait lever les bras à la fin du match pour avoir su l’emporter, grâce son impact et son envie, tout en adoptant un jeu efficace devant comme derrière. Saint-Liguaire devra tirer les enseignement de cette défaite. Et le prochain match chez le leader Royan devra être plus abouti pour se remettre sur les bons rails.
